J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

mardi 28 juillet 2015

Ici c'est clos...


La suite ici !


Que trouve t-on dans les abris sous roche des environs des Eyzies ?

Non, pas des anguilles, j'en ai marre de vos réflexes imbéciles de joueurs de mots inanes.
 
On y trouve une forme de sérénité. OK ?


Mais ça se mérite. Faut se payer des talus inclinés.

























Après un peu de crapahutage, le passage dans un boyau poussiéreux à 4 pattes, on atteint assez vite une terrasse splendide avec vue sur la mer, à marée basse.




















Sur la droite, on aperçoit les Eyzies.
























Il y a trois cavités donnant sur cette plateforme. La seconde est la plus profonde.

















































Pause à Cap Blanc. 8 km au sud des Eyzies. Un abri sous roche montrant des sculptures du néolitihique (- 15000 ans, Magdalénien). Voilà qui nous change des ceintures rupestres et des stalagmitres.















































Qu'il vous soit seulement permis d'envisager que cette jolie fille a été inhumée au pied de l'abri, et donc des chevaux, qu'elle avait à ses côtés des racloirs qui peuvent avoir servi à la taille d'iceux, qu'on peut donc envisager que cette donzelle a été pour quelque chose dans leur réalisation et que le choix de l'emplacement de sa sépulture peut être une forme d'hommage à ses qualités d'artiste.
Pourquoi 9 fois sur 10, les représentations picturales contemporaines d'hommes peignant les parois en fond de cavité présentent des virilitudes ?
Hein ?

En tout état de cause, celle-ci avait dans les 35 ans, et présentait une denture sans carie... Position phoetale caractéristique de l'époque.

















Les reliques présentées sont des moulages, les américains nous ont piqué (acheté) les vrais reliefs.

Les photos de l'intérieur de l'abri ne sont pas de moi, parce que ces neuneus, ils m'interdirent que j'en prisse.


Fin de parcours à l'abri du fort rouge, qu'en d'autres lunes nous fit découvrir l'ami Pierre. 4 niveaux d'abris sous roche, parfois assez profonds pour qu'on parle de cavités, empilés comme des HLM néolithiques. On est 50 mètres en surplomb au-dessus de la Vézère, mais ça vaut mieux, car si on était en dessous, on parlerait de souplomb, et c'est tellement ridicule que ça n'existe pas.


























On peut observer filoutement des canoeistes, qui rament comme des vaches ou bronzent leur pilule comme des harengs pas encore saurs mais ça chauffe, comme qui dirait.
C'est un lieu privé, on n'a pas le droit d'entrer, ok ? Faut juste écarter le grillage qui barre symboliquement l'entrée de ce petit paradis.











































Tous ceux qui souhaitent découvrir ces lieux magiques peuvent demander, j'explique tout bien en y adjuvant un village abandonné sous d'autres abris très impressionnants, dans la même proximité des Zeillezies. Autant de lieux que si vous ne savez pas y aller, ben, vous n'irez jamais.




lundi 27 juillet 2015

Le Requiem de Fauré

Un enregistrement à pratiquement 0 % de cathareux... (Les spectateurs qui toussent pendant l'enregistrement du concert). C'est rare.

Une des rares musiques venues tout droit d'outre-tombe (c'est moi qui le dis, vous pouvez me croire puisque je n'y connais rien, car n'y étant pas allé, je n'en suis pas encore revenu). Rien de grandiloquent comme dans celui de Mozart, une ambiance sereine, le chant doux-amer intime d'une déambulation solitaire dans un paysage de neige. Selon je. Ne croyez pas tout ce qui se dit sur internet !








mercredi 22 juillet 2015

Peter May, l'homme de Lewis

J'ai déjà promu dans ces lignes l'impeccable "Ile aux chasseurs d'oiseaux", du même May. L'homme de Lewis est le second tome d'une trilogie qui en compte donc trois, aussi surement qu'un triptyque comporte trois parties ou un dytique six pattes.

Vous aimez l'atmosphère d'Ouessant ? Autant que je ?

Vous vous délecterez de ces ambiances insulaires où on s'archipèle (on y a très froid), mais là n'est la question, tout tient dans le montage rigoureux de ce récit où il s'agit de retrouver l'origine d'un type mort 40 ans plus tôt et conservé dans une tourbière. Les chapitres sont narrés selon les points de vue variés de différents personnages, parmi lesquels un vieil homme atteint d'Alzheimer, ce qui est une performance, réussie à mon avis plein d'humilité mais que je partage sans l'ombre d'une hésitation, d'autant plus facilement que ça ne me coûte rien.

Pris dans la toile, j'ai trouvé un type qui a certainement un goût très sûr, puisqu'on est d'accord !


























Lecture à venir, la troisième coque de ce trimaran qui n'a rien de drôle, dans le fond, ni même en surface...


Le braconnier du lac perdu.




mardi 21 juillet 2015

Suggestion de lecture (2)

"Toute la lumière que nous ne pouvons voir" de Anthony Doerr, annoncé comme un phénomène, et qu'on attendra dans une version qui tient dans la poche.

 


Les plus fidèles d'entre vous

auront noté que les promotions publicitaires ne sont guère de rigueur sur ces pages, et qu'il est même notoire que j'abhorre toute forme de mensongerie à visée commerciale, cependant voilà t-y pas qu' il me prend, pas plus tard que maintenant, d'en rédiger une, ravi que je fus de l'effet bénéfique pour la santé mentale, de la pratique raisonnée de cet objet a priori destiné aux grands enfants, mais fréquentable par des mioches rattrapés par une limite d'âge discutable comme je, car sauf votre respect, et encore mieux avec, je ne puis que vous conseiller le montage d'un de ces objets diaboliques qui s'auto-meuvent par la grâce des rayonnements d'un soleil appelé à nous frire la gueule de mieux en plus à mesure que les nuages mourront dans nos horizons surchauffés.

Avec cette boîte magique, on peut fabriquer 22 modèles de véhicules mus par un moteur alimenté soit par des piles, soit par deux mini-panneaux solaires, de 3 cm x 6 cm chacun.

Le résultat est étonnant, car il donne à réfléchir sur les capacités de transformation du rayonnement solaire en énergie motrice...

Le modèle n°5 est une moto tricycle.




















Et ça roule sans piles, au soleil. Quand le soleil se cache, le véhicule s'arrête.










dimanche 19 juillet 2015

A Yeu

Je refus dans la ferme d'Emilie pour un séjour d'une semaine, comme l'an passé hyperactif et boldérisant, encore plus d'extérieur cette année, avec jardinage, désherbage, plantation, cueillettes diverses, installations et démontage de l'étal du marché à Port-Joinville, chantier de terrasse en bois en extérieur... sans oublier la fameuse sortie des moutons sur la côte rocheuse, dans un impeccable soleil couchant qui embrase tout.

Tout pour me plaire donc, dans la même ambiance conviviale et qu'on pourrait même dire communautaire, tellement qu'on vit une aventure de solidarité groupale. J'aime ça.

Petite galerie de portraits :


Emilie, qui orchestre le quotidien de tout ce beau monde. Ici avec Camille.


















Deux bébissiteuses espagnoles se passant le relais (Yadia à droite, sur le départ  - mais qui reviendra bientôt- et Fatima, à gauche, qui découvre la dure réalité des familles nombreuses françaises).




















D"ailleurs Fatima, horrifiée, préfèrerait ne pas voir ça.



















Pierre, co-responsable de cette aventure, au four, au moulin, à la bergerie, et partout finalement...
Pour paraphraser un auteur célèbre et inconnu : "Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai une bergerie..."
A droite avec Zacharie, le plus jeune.



















Selfie de Jade et de Camille son petit frère.



















Un cueilleur furtif.

























Romain, stagiaire pour sa fin de de première année de  BTS, accompagnant des enfants visiteurs lors de la sortie "transhumance" du soir.





















Et pourquoi les moutons noirs n'auraient-ils pas droit à un câlin, eux aussi ?





















Puis, pour vous égayer si possible sans vous égailler, un  fatras de miscellanées photographiques variées :








































































































































































































































































Enfin, une curiosité sur l'île, car ce sport n'existe qu'ici : c'est le foot-basket, qui se joue avec un petit ballon et un panier, posé au sol, et qui ressemble curieusement à une poubelle. Il faut réussir à lancer la balle dans le panier avec le pied. Celui qui réussit trois fois de suite gagne un mouton.



























Merci à Jade pour sa contribution à ce reportage photographique !





Plusieurs fois par jour, la semaine passée,

alors que je séjournais sur l'île d'Yeu, je passais devant le cimetière de Port-Joinville. C'est là que se trouve la tombe du maréchal Pétain. Je ne m'y suis jamais arrêté.

Pour se remémorer les états de service de ce triste sire, quoi de mieux que l'exposé (très ) argumenté de Monsieur Henri Guillemin ? Oui, cela demande un peu de temps, mais, en voyage, pendant des temps de nonchalance estivale, en faisant des taches ménagères lassantes... c'est parfait.

 "L'affaire Pétain" en 13 exposés de moins de 30 minutes.
























Henri Guillemin (1903 - 1992)



jeudi 16 juillet 2015

Pour les yeuzains qui m'ont derechef accueilli bienveillamment...

Une bise aux moutons..






































Dessin de Voutch. D'autres là.

Et ceci pour tous les hispanisants de la maison (et les autres) :





Mi Niña Se Fue a la Mar

Mi niña se fue a la mar
a contar olas y chinas
pero se encontró de pronto
con el río de Sevilla 
con el río de Sevilla

Mon enfant s’en fut en mer
conter aux vagues et aux galets
mais ce fut rencontre impromptue
avec la rivière de Séville


Entre adelfas y campanas
cinco barcos se mecían,
con los remos en el agua
y las velas en la brisa
y las velas en la brisa

Entre lauriers et cloches
cinq barques se balancent
avec rames qui frôlent l’eau
et les voiles dans la brise


Quién mira dentro la torre
enjaezada, de Sevilla ?
Cinco voces contestaban
redondas como sortijas
redondas como sortijas

Qui regarde dans la tour
harnachée de Séville?
Cinq voix nous répondent
qui tournent comme des bagues


El cielo monta gallardo
al río de orilla a orilla
En el aire sonrosado
cinco anillos se mecían

Le ciel élégant parcourt
le fleuve, de rive en rive
Dans l’air au teint de rose
cinq anneaux se balancent


Mi niña se fue a la mar
a contar olas y chinas
pero se encontró de pronto
con el río de Sevilla 
con el río de Sevilla

Mon enfant s’en fut en mer
conter aux vagues et aux galets
mais ce fut rencontre impromptue
avec la rivière de Séville


Quién mira dentro la torre
enjaezada, de Sevilla ?
Cinco voces contestaban
redondas como sortijas
redondas como sortijas

Qui regarde dans la tour
harnachée de Séville?
Cinq voix nous répondent
qui tournent comme des bagues


(Federico Garcia Lorca, Paco Ibanes)
 
 
 
 
 
 
 
 Me gustas cuando callas porque estás como ausente,

Y me oyes desde lejos, y mi voz no te toca.

Parece que los ojos se te hubieran volado

y parece que un beso te cerrara la boca.

 

Je t’aime silencieuse car tu sembles absente,

 Et tu m’entends de loin et ma parole ne te parvient pas

 C’est comme si tes yeux avaient pris leur envol

 Comme si un baiser avait clos tes lèvres.

 

 

Como todas las cosas están llenas de mi alma

Emerges de las cosas, llena del alma mía.

Mariposa de sueño, te pareces a mi alma,

Y te pareces a la palabra melancolía.

 

Comme toutes les choses sont emplies de mon âme.

 Tu émerges des choses emplie de mon âme.

 Papillon de songe, tu ressembles à mon âme,

 Et tu ressembles au mot mélancolie.

 

 

Déjame que te hable también con tu silencio

Claro como una lámpara, simple como un anillo.

Eres como la noche, callada y constelada

Tu silencio es de estrella, tan lejano y sencillo

 

Laisse-moi aussi te parler avec ton silence

 Clair comme une lampe, simple comme un anneau.

 Tu es comme la nuit, silencieuse et constellée

 Ton silence est d’étoile, si lointain et si simple

 

 

Me gustas cuando callas y estás como distante.

Y estás como quejándote, mariposa en arrullo.

Y me oyes desde lejos, y mi voz no te alcanza

Déjame que me calle en el silencio tuyo.

 

Je t’aime silencieuse car tu sembles distante.

 Et que tu sembles gémir, papillon qui susurre.

 Et tu m’entends de loin, et ma parole ne te parvient pas

 Laisse-moi me taire dans ton silence .

 

 

Me gustas cuando callas porque estás como ausente.

Distante y dolorosa como si hubieras muerto.

Una palabra entonces, una sonrisa bastan.

Y estoy alegre, alegre de que no sea cierto.

 

Je t’aime silencieuse parce que tu sembles absente.

 Lointaine et douloureuse comme si tu étais morte.

 Une parole alors, un sourire suffisent.

 Et je suis heureux, heureux que ce ne soit vrai.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Back to the 70's - The Sweet

One of my favorites...





Are you ready Steve? Uh-huh
Andy? Yeah
Mick? Okay
Alright fellas, let's go!

Oh it's been getting so hard
Living with the things you do to me
My dreams are getting so strange
I'd like to tell you everything I see

Oh, I see a man at the back as a matter of fact
His eyes are as red as the sun
And the girl in the corner let no one ignore her
Cause she thinks she's the passionate one

Oh yeah! It was like lightning
Everybody was fighting
And the music was soothing
And they all started grooving

[Chorus]
Yeah, yeah, yeah-yeah-yeah
And the man in the back said everyone attack
And it turned into a ballroom blitz
And the girl in the corner said boy I want to warn you
It'll turn into a ballroom blitz
Ballroom blitz, ballroom blitz, ballroom blitz, ballroom blitz

Oh reaching out for something
Touching nothing's all I ever do
Oh I softly call you over
When you appear there's nothing left of you

And the man in the back is ready to crack
As he raises his hands to the sky
And the girl in the corner is everyone's woman
She could kill you with a wink of her eye

Oh yeah! It was electric
So perfectly hectic
And the band started leaving
'Cause they all stopped breathing

[Chorus]
Oh yeah! It was like lightning
Everybody was fighting
And the music was soothing
And they all started grooving

[Chorus]
It's it's a ballroom blitz
It's it's a ballroom blitz
It's it's a ballroom blitz
Yeah, it's a ballroom blitz