J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

samedi 31 janvier 2015

Le (nouveau ) bandeau de blog...

...auquel vous avez échappé.

C'est un essai raté, OK ?
Et je ne veux aucune remarque !













jeudi 29 janvier 2015

Les djihadistes sont partout !

Les djihadistes sont partout ?
Ce serait pas la police qui est partout ? (et les médias imbéciles)

Le doute plane sur Nantes, Dijon et ... Joué les Tours.




mercredi 28 janvier 2015

Rien ne s'oppose à la nuit, de Delphine de Vigan

C'est un livre repéré, qui a beaucoup de succès. Il a obtenu divers prix, et quand on en parle autour de nous, les personnes qui l'ont lu expriment beaucoup de respect. C'est un récit biographique, l'histoire d'une femme, Lucile, la mère de la romancière. Pour raconter sa vie, Delphine de Vigan a enquêté. Elle découvert des épisodes dramatiques de la saga familiale. Pour elle, c'est un récit douloureux, pour le lecteur, c'est poignant...

Le roman est passé in extenso sur France-Culture, en 10 épisodes.

Je propose le début et la fin (le bandeau au carré violet de France Culture ne se colle pas là, je ne sais pas pourquoi, il faut cliquer sur le lien).

 http://www.franceculture.fr/emission-fictions-le-feuilleton-rien-ne-s-oppose-a-la-nuit-110-2014-09-29

 http://www.franceculture.fr/emission-fictions-le-feuilleton-rien-ne-s-oppose-a-la-nuit-1010-2014-10-10



mardi 27 janvier 2015

Vous vous souvenez de la dernière scène de Tess D'Urberville ?

Je parle de la version de Polanski de 1979. La jeune femme, Tess (Nastassia Kinski),  dort sur une des pierres couchées de Stonehenge. Elle a assassiné l'aristocrate qui a abusé d'elle, et la maréchaussée sort de la brume du matin, derrière elle, pour venir la boucler...













Hé bien, dans Trishna, c'est assez différent. L'héroïne indienne (jouée par Freida Pinto) assassine elle aussi son séducteur exploiteur, mais se donne la mort ensuite. Sur ce point, le réalisateur britannique Michael Winterbottom s'écarte de la trame du roman de Thomas Hardy.

Trishna est donc une transposition dans l'Inde contemporaine de Tess. Intéressant. Une lente descente aux enfers de la jeune femme, sacrifiant tout à son amour pour un fils d'hôtelier richissime, qui est décrite avec précision. A la fin, elle réalise qu'elle a été jouée, instrumentalisée et réduite au rôle d'esclave pour le bon plaisir de son jeune et cynique maître...

Un chouette et dramatique film de 2012.











Trishna et son séducteur (joué par Riz Ahmed)

























dimanche 25 janvier 2015

Wintersleep, palme d'or de cette année à Cannes

C'est très beau, assez lent, les dialogues sont chiadés, mais ils auraient pu limiter le film à 2 heures, ç'aurait été amplement suffisant (je sais qu'y'en a qui vont hurler en me lisant, mais c'est mon avis et je le partage), parce que 3 heures et quart d'Anatolie statique, même sous la neige, c'est de la gourmandise.

Ce n'est pas la première fois que je me dis devant un vainqueur de la compète filmique "Qu'est-ce qu'ils ont dû se faire chier pour élire un truc pareil...", le summum du pompon étant atteint en 2010 avec le film "Oncle Bonmee", de Apichatpong Weerasethaku...

Mais bon, je ne me suis pas ennuyé, faut déjà voir à pas se plaindre comme une vieille vache amère.

De Nuri Bilge Ceylan (2013)


 




Du temps de nos jeunesses folles,

lors de lunes très passées mais vives encore dans nos mémoires grimoires,

on écoutait ça :


Gerdundula by Status Quo on Grooveshark

Accident Prone by Status Quo on Grooveshark


Bien sûr, ça y'a un côté basique, genre artillerie lourde du rock, mais bon, de temps en temps, c'est plaisant, et puis quoi, c'est chevillé au coeur depuis des années, qu'est ce que j'y peux, moi ?


Faites comme lui :

I'm Giving Up My Worryin' by Status Quo on Grooveshark


I'm giving up my worrying
It doesn't fit my way
I've had enough of worrying
And messing up my day

Somebody made me laugh today
It changed the way I am
He terrorised the neighbourhood
So I can take the blame

If I take a look - just a little look
I know I'll be too late
So shall I take a look - 'cos every time I look
Little, little, just a little late

I'm giving up my worrying
It doesn't fit my way
I've had enough of worrying
And messing up my day

It doesn't help me listening
To everything I hear
It doesn't make no difference
It never is too clear

I saw a look-alike today
He was a lot to see
He was familiar anyway
He looked a lot like me

Shall I take a look - just a little look
It isn't very clear
Oh every time I look - if I take a look
Little, little, just a little late

I'm giving up my worrying
It doesn't fit my way
I've had enough of worrying
And messing up my day

It doesn't help me listening
To everything I hear
It doesn't make no difference
It never is too clear

I'm giving up my worrying
I've had enough of worrying
I'm giving up my worrying
I've had enough of worrying
I'm giving up my worrying
I've had enough of worrying


Ida, de Pawel Pawlikowski

La jeune fille est très séduisante avec sa coiffe de nonnette dans l'attente de la cérémonie des voeux qui la transformera en bonne soeur. L'abbesse, qui a un brin de psychologie, lui conseille avant ce grand saut, d'aller faire un tour dans sa famille, laquelle se compose d'une unique tante, ancienne procureure intransigeante rangée des prétoires.
La nonne et sa tata dévergondée vont partir à la recherche des traces des disparus de leur famille, des juifs assassinés par des civils pendant la guerre... Ida découvre la vraie vie, la musique, la fête, rencontre un garçon, mais on la sent toujours sur le fil, dans le doute, entre l'attraction du petit Jésus et celle de la vie civile.
Un film est esthétiquement magnifique, en noir et blanc format presque carré, les portraits rapprochés, les paysages de neige, tout est splendide...



















A noter que cette actrice, Agata Trzebuchowska, est amatrice, et ne souhaite pas poursuivre dans le cinéma.



























samedi 24 janvier 2015

Le skate moderne

Je ne sais pas comment j'ai pu échapper à ça. Cela fait un moment que ça tourne, avec un succès mérité, non ?

Quand les dordoniais s'autodérisionnent...






Fait forcément repenser à ceci...


UKIP the fool !

Il fallait y penser, et pourtant ça tombe sous le sens. Les pauvres nous font chier, les chômeurs nous bouffent les allocs sur le dos, et on aimerait bien pouvoir se mépriser, d'un 4x4 à l'autre, sans souffrir la cohabitation avec les caisses à savon des nécessiteux...

http://transports.blog.lemonde.fr/2015/01/23/pour-reduire-les-bouchons-un-candidat-britannique-veut-retirer-le-droit-de-conduire-aux-chomeurs/


Merci Olivier Razemon

jeudi 22 janvier 2015

Je me souviens (35)

il y a des lunes moultières, on  avait reçu chez nous, avec mes frangins, un triple vinyle venu d'Allemagne, dont le titre était "Wings over America"

C'était le compte rendu d'une virée de Mac Cartney et sa horde dans les Etats des fois Unis.
C'était assez chouette, et j'y replonge avec délices renouvelées, à l'occasion de seconde main.




I've Just Seen a Face by Paul McCartney & Wings - www.musicasparabaixar.org on Grooveshark

Live and Let Die by Paul McCartney & Wings - www.musicasparabaixar.org on Grooveshark

Let 'Em In by Paul McCartney & Wings - www.musicasparabaixar.org on Grooveshark

mercredi 21 janvier 2015

Wild, de Jean-Marc Vallée

Une jeune femme part faire un trek de 1700 km, en solitaire. C'est pour elle un voyage introspectif, philosophique, thérapeutique. Le film est construit en allers-retours entre le présent du voyage et les épisodes -douloureux pour l'essentiel- du passé. D'après un bouquin (de Cheryl Strayed, l'héroïne porte son nom dans le film) et une expérience vécue, tout pareil !
Des interrogations que peuvent se poser des voyageurs au long cours...


(Ré)apprendre à vivre



























































































































































































































Paris 5ème, décembre 2014

dimanche 18 janvier 2015

Suis-je Charlie ?

Trouvé sur le site du Monde Diplomatique (le journal français le plus vendu à l'étranger), cet article de Frédéric Lordon, qui fait le point sur les facettes sémantiques du slogan "Je suis Charlie", et sur les difficultés que pose son usage, supposé d'emblée indiscutable...

Je m'y retrouve complètement, à quelques nuances près (non, il n'y avait pas que des "blanc, urbain, éduqué" aux manifestations du 11 janvier. C'est facile à prouver, et les "autres" n'étaient pas ultra minoritaires...)
De même on sent l'exaspération du rédacteur quant au côté "historique" des rassemblements, relevé en coeur par tous les médias, qui est pourtant indiscutable, quoi qu'on en pense, d'abord pour la question numérique. En bien des endroits de France, jamais autant de monde ne s'était rassemblé pareillement. On retiendra plutôt le côté humoristique de ..."S’il est permis d’en rire, on dira que, historique, elle l’a sans doute été sous quelque rapport, au moins pour être la première du genre où le comptage de la police avait une chance d’être supérieur à celui des organisateurs."

Prenez le temps de lire, c'est juste le bon format pour avoir l'espace de la réflexion (à mon humble avis que j'ai)...


 http://blog.mondediplo.net/2015-01-13-Charlie-a-tout-prix



http://www.monde-diplomatique.fr/

samedi 17 janvier 2015

Pillows...

Please Leave Before I Wake Pillow Case20+ Of The Most Creative PillowzZZ


Boyfriend Pillow
















His And Her's Half Of The Bed Pillows












Rock Pillows



















Blood Pillow


















La source.













Dire que j'aime bien Jean-Pierre Bacri,

c'est trop peu. J'adore sa tronche de bougon mal rasé. Je ne sais pas s'il sait tout jouer, on l'a rarement vu dans du comique non tragique (sauf dans des choses comme "On connait la chanson", mais ce n'est pas de la pure gaudriole), mais je l'ai toujours trouvé pertinent dans le choix de ses rôles. Il faut dire que son personnage réel est assez proche de ces types râleurs qui préfèreraient rester dans l'ombre, mais que des événements désagréables viennent bousculer. J'ai souvenir de l'avoir entendu rabrouer vertement un journaliste de radio qui disait de Berroyer que celui-ci "faisait du Berroyer". Il s'était franchement énervé.
C'est aussi un scénariste génial. Ces films sont tous des réussites ( co-écrits avec Agnès JAOUI, laquelle n'est plus sa compagne, mais reste sa proche collaboratrice) :


Mais aujourd'hui, j'ai vu "Cherchez Hortense". Le film est de Pascal Bonitzer et date de 2012. Sans Agnès Jaoui.
Bacri joue Damien, un prof de chinois dont la vie de couple s'effiloche (avec Kristin Scott Thomas) et qui est sollicité pour intervenir auprès de son père, haut fonctionnaire au Conseil d'Etat, pour empêcher l'expulsion d'une jeune sans-papiers (la délicieuse et parfaite Isabelle Carré). Or les relations de Damien avec son père (Claude Rich) n'ont jamais été simples...





Cath Tate's postcards







































































































































































































vendredi 16 janvier 2015

Un petit rien tout neuf

avec un ventre jaune

BD sortie en 2009, de Rabaté, dont les histoires concernent des petites gens, pas toujours ordinaires, aux itinéraires étonnants. (Re)Voir les petits ruisseaux...





















Il en va ainsi de ce type, commerçant dans un magasin de farces et attrapes, et brouillant du noir, depuis qu'il est séparé de sa femme. Un jour, un petit cirque s'arrête dans sa petite ville angevine, et une équilibriste lui rend visite...

























mercredi 14 janvier 2015

Vous aimez la peinture de Gérard Garouste ?

Si vous ne savez pas répondre à cette question, cliquez là.

Si vous aimez cette forme picturale énigmatique, et même si vous n'aimez pas, vous pourrez apprécier son petit bouquin autobiographique :


























Gérard Garouste a été élevé par un papa qui l'a torturé psychologiquement. Ceci l'a conduit à faire plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. Aujourd'hui, il va mieux, et son discours est très sensé; c'est même passionnant.
Je viens de regarder un documentaire signé Joël Calmettes  "Gérard Garouste, le passeur", qui montre l'artiste à l'oeuvre, et dans lequel on comprend sa démarche. Attention, rien n'est simple. C'est un type complexe...
Le film date un peu, réalisé en 2005. A l'époque, il faisait une série appelée "les libraires aveugles", inspirée par un thème biblique...













































"Les libraires aveugles", 2005
Il a pris comme modèles des personnes ayant un rapport étroit avec le livre, parmi ses amis...



Vous voulez économiser 10 € ?

Evitez ça :
























J'y suis allé convaincu par l'enthousiasme de ces braves gens du masque et la plume de dimanche dernier, mais franchement, c'est gris, triste, et on n'en a rien à secouer des déboires de ce type qui rachète un terminal pétrolier à New York. De J. C. Chandor.

Beaucoup plus réjouissante est cette histoire, dramatique pourtant de Tuya qui ne sait à qui se (re)marier... mais, n'allez pas faire la queue au cinéma, ça date de 2007... Film de Wang Quan An qui se passe en Mongolie chinoise.